Presnel Kimpembe a été appelé par Didier Deschamps pour remplacer Mangala.
Une ascension irresistible au PSG, et désormais en équipe de France. L’année 2016 démarre fort pour Presnel Kimpembe. « Ça m’a choqué ! », a-t-il déclaré lors d’une interview à Clairefontaine.
Laurent Koscielny estime lui que cette arrivée au plus haut niveau est logique: « Ils jouent dans de très grands clubs. Presnel Kimpembe joue la L1 et la Ligue des Champions avec le PSG ; il connaît déjà le haut niveau. Je connais moins Aymeric Laporte, car je regarde moins la Liga, mais on m’en a dit le plus grand bien. À lui de prouver qu’il a sa place ».
« J’ai vu pas mal de matches de Presnel Kimpembe avec le PSG, car il est dans notre groupe en Ligue des Champions. C’est un très jeune joueur, gaucher avec un énorme potentiel », a-t-il ajouté.
Au PSG en revanche, c’est toujours l’incertitude. Presnel Kimpembe est lié au club jusqu’en juin 2018, mais les négociations pour une prolongation sont au point mort. Son agent François Gil s’ext exprimé sur FootLigue1.fr : «Presnel a sollicité lui-même (un) rendez-vous car il estime que c’est avec son président qu’il doit régler sa prolongation de contrat. Il veut rester au PSG, le club veut le garder mais ne se presse pas pour formuler une nouvelle offre.»
« C’est pourtant un dossier facile à gérer puisque les deux parties possèdent une volonté commune de continuer à collaborer. Peut-être que la récente convocation chez les Bleus de Presnel va accélérer les choses au PSG », assure-t-il. D’autant que le joueur fait preuve de volonté: lui qui n’avait plus joué depuis 15 jours avec le PSG a décidé de lui-même de disputer un match avec la CFA contre Saint Malo, alors que le PSG jouait à Bordeaux. Unai Emery ne l’avait en effet pas retenu…
« L’un des plus captivés par ce que je disais »
François Rodrigues, coach de CFA, raconte cet épisode dans L’Equipe : «Il a sollicité son coach (Unai Emery), c’est une démarche très noble. Il a senti qu’il avait un peu moins de temps de jeu en ce moment, alors il a voulu jouer, raconte l’éducateur. Il aurait pu bouder la CFA, mais non. Il a souhaité venir pour préparer au mieux sa sélection (en Espoirs). C’est tout à son honneur. Connaissant un peu le garçon, c’était tout à fait naturel de l’accueillir dans le groupe.»
«J’ai presque envie de dire qu’il n’avait rien à faire là, mais il est resté le même. Je le regardais quand je faisais ma causerie, c’était peut-être l’un des plus captivés par ce que je disais, se souvient le technicien. Il s’est mis à la hauteur, avec beaucoup d’humilité, sans forcément essayer de donner des conseils. Il chahutait avec ses potes, heureux de revoir ses petits camarades », conclut-il.