Dans une interview accordée à Kick’t Net, Grégory Van der Wiel raconte son passage au PSG en 2012.
Grégory Van der Wiel n’a pas laissé pas un grand souvenir aux supporters du PSG. Et quelques années après son départ, il confirme… qu’il ne voulait pas signer au PSG.
« Je n’ai pas vraiment choisi Paris. Après la Coupe du Monde 2010, j’ai été moins bon. J’ai raté mon Euro 2012. Et je n’avais plus autant d’options qu’avant. Malheureusement, à ce moment-là, j’ai été forcé de changer d’agent, à contre cœur. Pour ma carrière, je devais le faire. J’ai rejoint Mino Raiola. Il avait déjà certains joueurs au PSG, comme Zlatan, alors la connexion s’est faite facilement et j’ai pu partir là-bas. Je n’étais pas suivi ou désiré depuis longtemps par le club. C’était plus une solution de secours à cause d’une erreur de ma part ».
Ensuite, Grégory Van der Wiel raconte son départ. « J’ai reçu une offre de prolongation de trois ans, c’est vrai, mais j’ai choisi de ne pas prolonger. Je n’étais pas super-heureux là-bas. Je ne jouais pas toujours. Il y a également eu quelques incidents lors de ma dernière saison (en 2016), qui ont fait que j’en ai eu marre. Le live Périscope de Serge Aurier par exemple, où il parlait du coach (Laurent Blanc) et de moi notamment, avec sa chicha, à deux trois jours d’un match important en Ligue des Champions contre Chelsea… Il a été suspendu. Tout le monde m’a envoyé des messages : « prépare-toi bien, c’est toi qui va jouer ». Bien sûr, c’était une opportunité pour moi. Mais je n’ai même pas joué finalement. Ils ont mis Marquinhos à ma place alors qu’il est défenseur central ».
« Pour être honnête, j’en avais tout simplement marre du football à ce moment-là. Et c’est pour ça que je suis parti à Fenerbahçe, libre », dit-il.
Grégory Van der Wiel confie cependant qu’il avait de bons rapport avec sa direction. « Avec Unai Emery, qui me voulait lorsqu’il était à Valence, venait d’arrivée au PSG. Il me connaissait bien, il voulait me convaincre de rester. Je m’entendais bien aussi avec le président du PSG. Le jour où j’étais à Istanbul pour signer mon contrat, je reçois un sms de sa part qui me dit d’attendre un peu. Mais je me suis dit non… Et puis, la manière dont j’ai été accueilli à Fenerbahçe, je n’ai jamais eu ça à Paris.«