Serge Aurier a été placé en garde à vue lundi dernier à Paris. Retour sur les étapes de l’affaire.
Interpellé lundi matin. Serge Aurier est interpellé par la BAC pour violences légères sur un membre des forces de l’ordre à la sortie d’une boîte de nuit près des Champs-Elysées, lundi vers 5h40. Il sort de garde à vue vers 13h pour se faire examiner par un médecin avant de revenir au commissariat. La garde à vue est ensuite prolongée de 24 heures.
Tout serait parti d’un contrôle de police de routine alors que Serge Aurier était à bord de sa voiture. Le ton serait rapidement monté. « Une bousculade aurait alors eu lieu. Le latéral droit a été interpellé pour, insultes, outrage et violences légères sur des membres des forces de l’ordre », selon BFMTV.
Toujours selon BFMTV, l’incident s’est produit rue de Ponthieu. Serge Aurier était à bord d’une Porsche Cayenne noir immatriculée en Belgique. « Les deux nuits précédentes, la rue de Ponthieu a vécu deux fusillades, les policiers sont sur les dents », assure le média.
Serge Aurier porte plainte. Le défenseur parisien aurait porté « un coup de coude au thorax » d’un policier, selon une source judiciaire à l’AFP. Le club confirme la garde à vue mais ne communique pas le lundi.
L’entourage de Serge Aurier dément cependant la version des policiers. Serge Aurier dépose plainte contre le policier qui a procédé à son interpellation. Selon un témoin de l’interpellation cité par RMC Sport, le joueur du PSG aurait été frappé d’un coup de poing par un des policiers. Serge Aurier aurait fait constater ses blessures à la lèvre et au front lundi après-midi à l’hôpital, selon BFMTV.
Le PSG communique. Mardi, plus de 24h après le début de l’affaire, le PSG sort du silence avec ce communiqué : « A ce stade du dossier, le Club tient à rappeler que son joueur, comme tout citoyen, bénéficie de la présomption d’innocence. Par ailleurs, le Club souligne son attachement au respect des forces de l’ordre et de leurs missions, qu’elles remplissent parfois dans des conditions difficiles. Aucun commentaire supplémentaire ne sera livré par le Club avant la décision de justice ».
Jugement en septembre. Selon l’AFP, l’affaire sera jugée le 26 septembre. Serge Aurier comparaîtra pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Le PSG conserve Serge Aurier. Nasser al-Khelaïfi dans Le Parisien, assure que l’affaire doit d’abord être éclaircie : « On ne sait toujours pas précisément ce qui s’est passé », dit-il, car les deux versions, celle du joueur et celle des policiers, divergent.
Le président du PSG regrette que l’affaire ait pris « d’énormes proportions à cause de ce qu’il a fait avant », comprenez les insultes Periscope à l’égard de Laurent Blanc et de certains coéquipiers. « S’il n’a rien fait et qu’on le transfère, je me sentirai coupable. Il ne quittera pas Paris cet été », conclut Nasser al-Khelaïfi.