Adrien Rabiot a été mis à pied par le PSG pour jusqu’au 27 mars, mettant en avant une faute grave après sa sortie en boite de nuit.
Le cas Rabiot suscite la polémique. Dans L’Equipe, l’UNFP assure que le joueur envisage une procédure pénale contre Antero Henrique et une plainte contre le PSG au Prud’hommes.
Philippe Piat, coprésident du syndicat des joueurs, explique la position de l’UNFP : « Le PSG et Antero Henrique font n’importe quoi, c’est du harcèlement. En France, il y a des règles de droit du travail. Les maladresses de Rabiot, que je ne cautionne pas, sont la conséquence des irrégularités du PSG et d’Antero Henrique, qui ont été condamnées par la commission juridique de la Ligue. Rabiot nous a saisis officiellement pour le défendre contre les attaques du PSG » dit-il au journal sportif.
Et la vidéo « likée » de Rabiot sur Patrice Evra dans tout ça ? pour Claire Bielakoff, avocate spécialiste du droit du travail, c’est anecdotique : « Le fait de liker une vidéo relève de la liberté d’expression et ne peut pas à proprement parler être considéré comme une faute grave. Après, le joueur a certainement dans son contrat un règlement ou une charte éthique à respecter, c’est sur ce motif-là que le PSG doit le poursuivre. Mais si on lui reproche uniquement ce fait, c’est largement critiquable et contestable. Quant au fait d’être aperçu en boîte de nuit, cela relève clairement de la liberté d’aller et de venir. »