Le Parisien a contacté plusieurs personnalités pour leur demander de se mettre dans la peau du président du PSG.
« Moi, président ». Comme François Hollande en 2012, Le Parisien a contacté des personnalités proches ou moins proches du PSG pour leur demander conseils sur l’avenir du PSG (On vous passe les avis de Raquel Garrido, ancienne porte-parole de la France insoumise, de Jean-Luc Lemoine ou de Francis Huster…)
Jacques Monclar, ancien basketteur international. « Moi président du PSG, je changerais tout car je préférerais former ou trouver les mecs de demain que d’avoir des mecs établis. Les joueurs qui ont trop vécu d’échecs, c’est compliqué. Ça peut être une fin de cycle. Et vous reconstruisez autour d’autres axes. Il y en a eu beaucoup au PSG. Là c’est peut-être autour de Kylian Mbappé qu’il faut tout recentrer ».
Michel Drucker. « Moi président du PSG, j’engagerais un psy. Avec tout le talent que les joueurs ont, il y a quelque chose de très étrange sur le plan psychologique. (…) À chaque fois, ils ont péché par excès de confiance et de concentration. Un psy pourrait être très utile pour des interventions sur le plan collectif et aussi pour des entretiens individuels. C’est un problème de mental, pas de talent »
Mourad Boudjellal, président du Rugby Club Toulon. « Moi président du PSG, je n’aurais jamais laissé le Real Madrid embaucher Zinedine Zidane. (…) Les stars de l’équipe doivent passer derrière leur coach. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas et il faut inverser cela. Il faut que les joueurs retrouvent de l’humilité. Ils doivent redevenir de bons petits ouvriers spécialisés, bien payés, d’accord, mais à leur place. (…) Si le PSG veut savoir comment on gagne une Coupe d’Europe, il peut m’appeler, je lui ferai un devis (rires). »
Daniel Costantini, ancien sélectionneur de l’équipe de France de handball. « Moi président du PSG, je conserve l’ensemble de l’effectif. Sur le coup de la déception, l’erreur serait de se dire que cette équipe ne mérite pas la confiance qu’on lui a accordée et qu’il faut tout changer. Certes, Paris s’est endormi sur ses lauriers au match retour, mais ça reste un accident ».