Alors que les Football Leaks secouent la planète foot, Le Parisien révèle que le PSG a été surveillé par la fisc.
Surveillé par le fair play financier depuis l’arrivée de QSI, le PSG l’était aussi par l’Etat français. Le fisc a ainsi « lancé une vague de contrôles auprès des joueurs étrangers du PSG sur la période 2012-2014 », écrit Le Parisien.
Ces enquêtes portaient sur les gros transferts du club : Zlatan Ibrahimovic à Thiago Silva en passant par David Luiz, Ezequiel Lavezzi, Thiago Motta, Marquinhos, Marco Verratti, Edinson Cavani, Maxwell ou encore Lucas.
Dans le viseur: les contrats de travail, les feuilles d’imposition, les sociétés créées par les joueurs, en France ou à l’étranger, pour les contrats publicitaires… tout y est passé.
150 M€ d’impôts sur le revenu
Selon le PSG, cité par Le Parisien, « la vocation de la Direction nationale des vérifications de situations fiscales consiste à contrôler régulièrement toutes les personnes à hauts revenus, y compris les joueurs de football. Les contrôles se passent très bien grâce à la qualité de la documentation transmise par le club comme par les joueurs. Enfin, nous rappelons que les joueurs du PSG ont payé sur la période 2012-2014 l’équivalent de 150 M€ d’impôts sur le revenu. »
Aucune irrégularité
Le Fisc voulait aussi vérifier que le club et les joueurs n’abusaient pas du régime des impatriés. « Ce système d’exonération fiscale est réservé aux étrangers (ou aux Français) qui n’étaient pas domiciliés fiscalement dans l’Hexagone lors des cinq années précédant celle de leur prise de fonction. Très avantageux, il permet au salarié d’exonérer d’impôt jusqu’à 50 % de ses revenus, et cela pendant cinq ans. A condition toutefois de respecter certaines règles très techniques », précise Le Parisien.
L’enquête serait terminée, sans qu’aucune irrégularité n’ait été décelée, et « aucun joueur n’a reconnu avoir fait l’objet d’un redressement fiscal », assure Le Parisien.
Mais elle ne concerne pas les affaires Pastore et Di Maria, révélées par les Football Leaks.