La tension entre Ousmane Dembélé et Luis Enrique serait forte selon Le Parisien, mais elle s’est installée peu à peu dans un PSG en manque de leaders.
Rien ne va plus entre Luis Enrique et Ousmane Dembélé ? Puni un première fois à l’automne, le joueur serait en bisbille avec le coach du PSG. Et pourtant, tout avait bien commencé. Anticipant le départ de Mbappé, Luis Enrique voulait selon Le Parisien faire de Dembouz le « dépositaire de son jeu », et étudiait « les formules pour permettre au Français de s’exprimer au mieux et implique même « Dembouz » dans ses réflexions ».
Lors des conférences de presse, Luis Enrique défend Dembélé, qui manque toujours cruellement de réalisme. Puis, le coach espagnol décide de mettre le joueur sur le banc en mars dernier. « Le scénario se produit à plusieurs reprises dans la seconde moitié de saison. Finalement, sans conséquence majeure, car en privé comme en public, son coach ne cesse de lui envoyer des messages positifs. Il lui rappelle, notamment, qu’il n’y a pas de joueur plus doué que lui au monde ». Cependant, selon Le Parisien, Dembélé éprouve de la frustration.
Penaltygate version 3.0
En ce début de saison, Enrique espère que Dembélé va devenir un leader, tirer les joueurs vers le haut. L’attaquant veut aussi tirer les penaltys, mais l’Espagnol choisit Vitinha, « sans en informer le reste du vestiaire », souligne Le Parisien. C’est la grimace.
Fin septembre, après le match contre Rennes, le coach critique le comportement « égoïste » de Dembélé alors que ce dernier a fait le choix de ne pas donner le ballon à l’un de ses partenaires, seul devant le but. Le joueur se sent logiquement pointé du doigt et répond au coach. Le lendemain, Dembélé arrive un peu en retard à l’entraînement alors qu’il était présent depuis une heure au Campus. C’est là que Enrique décidé de l’écarter contre Arsenal. « En privé, ce dernier, que l’on décrit comme plus froid et distant cette saison, lui reproche de ne pas être le leader qu’il attend au vu de son expérience et de la place qu’il occupe dans le vestiaire. Mais les messages qu’il fait passer par voie de presse ou via des sanctions contribuent également à tendre la situation », conclut Le Parisien.