La grosse interrogation du transfert annoncé de Neymar au PSG, c’est le financement. Comment le PSG va-t-il pouvoir payer sans s’attirer les foudres du fair play financier ?
« Neymar n’est pas sur le marché. Il a un contrat qui court sur encore quatre ans et, bien sûr, nous comptons sur lui. Il fait partie de l’équipe et de notre trident offensif. Les clauses de départ sont impossibles à activer si le club intéressé souhaite rester dans les contraintes du fair-play financier. Si quelqu’un souhaite sortir de ces contraintes, alors il pourra activer ces clauses ».
Ces phrases prononcées jeudi soir par Joseph Bartomeu, président du Barça, sonnaient comme une défaite annoncée.
Mais le dirigeant pointe du doigt un gros soucis: comment payer les 222 millions d’euros de clause libératoire, alors même que le PSG est soumis aux règles du fair play financier, qui impose aux clubs de ne pas trop s’endetter.
Selon Marcelo Belcher, le journaliste brésilien d’Esporte Interativo qui a révélé le transfert en cours, c’est Neymar qui va payer pour se libérer… L’argent proviendrait bien du PSG mais un montage financier permettrait de ne pas impliquer le club directement. Ensuite, Paris compte rentabiliser ce transfert avec la vente de maillot et les autres opérations marketing autour du joueur.
Le transfert du siècle semble donc être en bonne voie. Il serait bouclé à 95% selon la Catalunya Radio et seul Neymar pourrait désormais faire capoter le coup en refusant de signer.
Mais Neymar pourrait toucher un gros jackpot à la signature : 100M€ de prime et un salaire annuel de 40M€. Et également une belle prime pour son père et agent… A ce tarif-là, difficile de refuser…